Reflux vésico-rénal - les résultats
De L'intervention de Cohen.
La technique donne 97-98% de bons résultats, avec dispartion du reflux, et une stabilisation possible des éventuelles lésions rénales.
Les récidives sont difficiles à traiter, et peuvent l'être éventuellement par une injection sous orificielle de DEFLUX®. Le risque le plus grave reste une dévascularisation de l'uretère avec sténose du bas-uretère et dilatation des voies urinaires sus-jacentes (<1% des cas). Il est alors nécessaire de résequer l'uretère et de faire une réimplantations sur une vessie psoïquetechnique opératoire qui consiste à mobiliser la vessie pour l'attirer vers le haut en la fixant sur le muscle psoas. Ceci permet de compenser l'existence d'un uretère trop court pour être réimplanté.
De l'injection sous orificielle de DEFLUX®.
Le résultat est de 70-80 % de disparition du reflux. Il est possible de fairte une nouvelle injection pour amener ce pourcentage autour de 85%. Il n'en reste pas moins que 15% des enfants ne seront pas guéris. Lors de l'injection, certaines configurations de l'orifice feront prévoir un résultat plus aléatoire.
De l'intervention de Lich-Gregoir par cœlioscopie.
On obtient actuellement 96-97% de guérison du reflux. Certes, le résultat est à peine moins bon statistiquement que celui de l'intervention de Cohen, mais c'est à mettre en relation avec le confort de l'enfant, la brièveté de l'hospitalisation et des suites, ainsi que de l'absence de cicatrice visible. Ceci en fait une alternative très crédible à l'intervention de Cohen.
En conclusion,
Les conséquences du reflux vésico-rénal sur la fonction rénale peuvent être importantes, voire mener jusqu'à l'insuffisance rénale dans les cas les plus graves. La chirurgie, malgré ses imperfections et ses échecs, a pour ambition d'interrompre cette évolution, et de permettre une vie le plus souvent strictement normale. Il reste bien-sûr évident que la chirurgie ne permettra pas d'améliorer des lésions rénales déjà installées. Le choix entre les différentes techniques est du ressort exclusif de votre chirurgien-pédiatre, qui est seul à même de vous conseiller sur le cas particullier de votre enfant, sur la nécessité de l'opérer et comment. Si l'indication opératoire se pose, il pourra choisir la technique qui lui semble la meilleure entre ses mains, c'est à dire celle dont il a l'habitude.
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